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Raymond ISIDORE - "picassiette"

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Il y a quelques temps j’ai eu le plaisir de découvrir Chartres.

Un endroit plein d’histoire, berceau de sacres royaux, patrie de Jean Moulin où il fait bon se promener le long des canaux et découvrir les lieux insolites au détour d’une rue tortueuse.

Mais aujourd’hui ce ne sont pas ces célébrités-là qui m’intéressent.

Lors de mon périple, j’ai aimé découvrir un « inconnu » que l’on a fini par surnommer « picassiette » : RAYMOND ISIDORE

 

Cette histoire débute lors de la crise de 29 quand un homme du peuple achète son terrain et commence à construire sa maison.

Dix ans plus tard il entame une décoration qui deviendra l’œuvre de sa vie après avoir trouvé quelques morceaux de porcelaines et de verre sur le sol.

Cette œuvre il l’affinera chaque jour jusqu’au bout. Et durant son existence il effectuera nombre de métiers et fondera également une famille.

Si vous ne vous en doutiez pas encore ce surnom viendra du fait qu’il profitera de ces métiers et de son temps libre pour récolter un maximum d’éclats de verres et de porcelaines provenant d’ustensiles de cuisines tels des assiettes, tasses et autres bouteilles.

Mais après plus 30 ans le résultat est là : l’œuvre brut d’une vie reconnue et visitée par des grands.

Vous y trouverez des couleurs typiques de la région, des rappels à votre mémoire en découvrant certains visages, monuments et représentations (la Cathédrale de Notre-Dame, la tour de Pise, le Colisée, …) ou encore en devinant l’ustensile utilisé.

 

Pour un prix modique, je vous invite à prendre une heure ou deux et visité ce lieu autant pour l’œuvre que pour l’histoire du couple et plus encore pour le message qu’il transmet, vérité bien présente encore aujourd’hui :

« Je pense trop, je pense la nuit, aux autres, qui sont malheureux (…). Je voulais leur expliquer, l’esprit m’a dicté ce que je devais faire pour embellir la vie. Beaucoup de gens pourraient en faire autant mais ils n’osent pas. Moi j’ai pris mes mains et elles m’ont rendu heureux (…). Nous sommes dans un siècle pas bien (…). Je voudrais qu’en partant d’ici les gens aient envie de vivre aussi parmi les fleurs et dans la beauté. Je cherche une voie pour que les hommes sortent de leur misère. »

Raymond Isidore – Marie France, Octobre 1962

 

Cet homme, dont la conduite a généré moqueries et quolibets, a ainsi changé sa vie en faisant en sorte de l’embellir lui-même et en faisant fi des autres. Il savait déjà à l’époque que son bien-être viendrait de ses mains et que ce n’était qu’en étant heureux dans son œuvre et son choix de vie qu’il pourrait alors irradier et transmettre cette énergie utile à chacun pour se prendre en main.

Au siècle dernier cet état d’esprit n’était pas aussi développé qu’il ne l’est aujourd’hui. Ou tout du moins pas aussi connu et médiatisé.

L’avantage aujourd’hui est d’avoir de nombreux professionnels et associations pour vous accompagner vers ce déclic. Pour vous permettre de vous lancer et de réaliser l’œuvre de votre vie en toute sérénité et totalement en accord avec vous-même.

Quoiqu’il en soit, l’atteinte de ce bien-être, de vos objectifs personnels et professionnels, ne pourra venir que d’une seule et unique source : VOUS !!

Pendant votre réflexion, prenez le temps de naviguer d’une photo à l’autre, imaginez la détermination et la volonté pour arriver à ce résultat. Mais surtout que cela ne vous effraie pas. Tout comme Rome ne s’est pas faite en un jour, cette œuvre a pris du temps, de l’énergie et du dévouement. Elle a nécessité une vision, un changement d’état interne.

Et s’il vous prend l’envie d’enclencher ce changement je vous aiderai avec plaisir.

Soyez sûr d’une chose, ce changement d’état interne n’est pas aussi insurmontable qu’il n’y parait.