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Article 1 - Partie 6/6 - Conclusion

DETERMINISME SOCIAL ET PROFESSIONNEL

 « Ou comment le coach accompagne le coaché pour choisir librement son statut ? »

PARTIE 6/6

Conclusion

     Le déterminisme comme il est défini en philosophie est encore source de discussions et d’interprétations malgré le temps passé par nos philosophes sur leurs réflexions au travers du temps et les différentes postures qu’ils ont alors chacun pris, eux et leurs disciples.

Ces dissonances dans les approches, les définitions et les interprétations se retrouvent aujourd’hui dans les différentes définitions que nous pouvons lui donner en application de notre quotidien.

Mais pour ce qui concerne ma posture en tant que coach, quelles que soient ces définitions, l’impact au niveau de l’individu est sensiblement toujours le même que nous soyons dans un déterminisme dit social ou alors professionnel car avant tout le déterminisme est empreint de systémie.

Par définition il est donc pour l’identité propre de l’individu, du groupe, de l’organisation, ou de l’entreprise car il n’est que changement.

Et lorsque nous parlons de changement dans un système, il nous faut travailler sur les principes fondateurs de l’individu qui constitue l’ensemble, être au fait des interactions entre les différentes parties-prenantes, être ouvert.

Dès lors la posture du coach prend tout sens dans la préservation de la sécurité ontologique et l’écologie du coaché mais aussi dans sa pleine ouverture d’esprit et sa tolérance tout au long de son accompagnement pour qu’il avance en toute liberté et devienne au final autonome dans son nouveau paradigme.

     Cependant, malgré la multitude d’outils disponibles et la « sagesse » potentielle du coach, dès lors que nous parlons de changement et d’accompagnement, il reste difficile d’allier la faible durée du coaching et la maturité du coaché sans que le coach ne risque de basculer parfois dans une pédagogie parfois utile et face alors une incartade du côté du mentorat pour aider le coaché dans son projet. Posture d’autant plus difficile que notre passé professionnel et parfois notre expérience en tant que coach nous ramène vers des schémas vécus et connus.

Difficile également de ne pas se lancer dans une quête, une croisade dès lors que notre pratique de la relation d’aide est exacerbée par notre profil et nos valeurs.

Face à cela une seule méthode, sortir de son propre déterminisme, se remettre en cause et solliciter nos pairs et nos pères pour garder une dimension professionnelle de coach (supervision, pas d’isolement, groupes d’études et d’échanges, …).

     Je terminerais cette série d’articles en mettant en avant une chose importante pour moi, en tant qu’individu mais aussi en tant que coach : la démarche de conscientisation.

Au fil de mes expériences, un peu comme nos coachés en prennent conscience au fil de leurs coaching, j’ai appliqué également une démarche de conscientisation, de recherche et de prise de conscience du métier de coach, de ses besoins, des types de cas que nous pouvons rencontrés, …

J’ai mis des mots sur des techniques et processus que je connaissais sans les connaître. Des choses triviales et d’autres plus complexes.

J’ai découvert les spécialités et l’implication que nécessite cette pratique, sa bienveillance, son écoute.

J’y ai découvert également des acteurs connus et méconnus au fil de mes recherches et lectures. De ces acteurs que notre société ne met pas assez en avant et qui pourtant, par leurs approches et simplicités pourraient rendent les choses plus simples à chacun pour peux que l’on en prenne conscience. Je pense, et la liste n’est pas exhaustive, à Aristote, Descartes, Spinoza, Frankl, Cyrulnik, ou plus proche de notre profession, Bandler, Dilts, Beck, Délivré, ….

J’y ai aussi découvert des outils et méthodes multiples et variés, simples ou complexes dont la couverture et l’utilisation dans sa globalité nécessite du temps et de l’implication dans la durée.

     Déterminisme social ou professionnel sont aujourd’hui ce que chacun vie au quotidien qu’il le veuille ou non.

C’est ce que nous entendons souvent comme étant la zone de confort ou la « rat race » et en sortir reviens au traditionnel slogan visant à se surpasser et repousser ses limites.

En ce qui me concerne, je l’ai fait après il y a maintenant 3 ans après et après un travail en autodidacte de près de 3 ans. Et je continue aujourd’hui cette aventure grâce à l’inertie résultant ce changement au sein des activités qui me ressemblent et me font vibrer.

Le choix de devenir coach viens également de là.

La volonté de poursuivre est pour moi, mes filles et le monde dans lequel je gravite et dans lequel mes filles continueront à grandir.

« les individus font la société, les sociétés font les individus. »

Georg SIMMEL