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Article 1 - Partie 5b/6 - Le Coach face au changement de paradigme du Coaché

DETERMINISME SOCIAL ET PROFESSIONNEL

 « Ou comment le coach accompagne le coaché pour choisir librement son statut ? »

PARTIE 5b/6

Le Coach face au changement de paradigme du Coaché

La posture du Coach

     Ce chapitre est la juste continuité du chapitre précédent lié aux fondements du coaché.

     Je vais y présenter un peu plus en détail les principes de postures et de position du coach face à ces situations particulières liés au déterminisme entre autres et en mettant bien en exergue que le coach n’est jamais un psychothérapeute, ni un mentor ou un tuteur, ni même un conseil ou un formateur.

Je me contenterai ici de définir assez clairement ce qu’est le coach, à savoir un professionnel dont l’objectif est d’accompagner des personnes ou des groupes dans la définition et l’atteinte de leurs objectifs, au bénéfice de la réussite de leur évolution personnelle et professionnelle.

Sachant cela, le coach se doit de respecter plusieurs principes qui définirons sa posture générale afin d’aider le client à définir son « unicité ».

Cette posture générale sera toujours un guide pour le coach et je le pense doit faire écho à ses valeurs personnelles afin que l’ensemble transcende dans son accompagnement.

Ce guide de référence se compose du code déontologique et des principes éthiques du coach qui lui permet d’avoir cette posture unique d’accompagnant, de guide bienveillant du ou des coachés dans l’atteinte de leurs objectifs quels qu’ils soient.

Je ne suis plus le coach qui suit uniquement les règles, mais le coach qui pense et pratique le coaching sur la base de ces règles.

Nous trouverons le contenu de ce guide auquel j’adhère par notre formation sur le site internet de l’EMCC France [1] mais aussi en partie dans notre guide de formation [2] ou encore présent sous d’autres formes au sein des principales fédérations nationales et internationales de coach.

J’ai synthétisé ce code sur une page de mon site web : www.birdycoaching.com.  

Pour ainsi arriver à se positionner face au déterminisme, sans que cela devienne finalement une croisade, car le coach ne l’oublions pas n’est pas un sauveur face au coaché ou encore dans une quête personnelle, sa position peut cependant être de deux types en lien avec les deux hypothèses identifiées précédemment et ce toujours pour le bénéfice des coachés.

La première posture du coach pour aider les individus à sortir de leur déterminisme sera celle du coach ambassadeur car, soyons pragmatique, si personne ne sait que nous existons, personne ne viendra nous chercher et nous consulter. C’est là que rentre en jeu la partie commerciale et marketing de l’activité.

Ceci dit il est intéressant de définir ce qu’est un ambassadeur. Bien entendu nous ne parlons pas ici du premier sens du mot, le sens politique, mais du deuxième sens issu de cette première utilisations du terme dont je reprends la définition du site internet cntrl.fr : « Celui, celle qui est chargé(e) par un particulier d’une mission, d’une démarche quelconque ou qui représente simplement une autre personne, une collectivité, une valeur ».

C’est dans le terme de collectivité, de valeur que prend tout son sens la posture d’ambassadeur pour le coach qui au-delà de l’aspect marketing a aussi comme sacerdoce de permettre à chacun de se définir et s’élever par la réalisation de son potentiel en faisant connaître le coaching pour ses valeurs, sa déontologie et ce qu’il permet d’accomplir.

Au travers de cette démarche réside donc la possibilité à tous de pouvoir sortir de son déterminisme.

La deuxième posture du coach est cette fois-ci plus classique dans le sens où le coaché est déjà dans une démarche de changement. Dans le meilleur des cas le coaché a déjà fait un travail suffisant pour identifier clairement et rapidement sa demande, dans le pire des cas celui-ci n’a qu’une vague idée de son besoin et c’est là tout l’art du coach que de pouvoir dès l’entretien préalable saisir les premières informations pour sécuriser le coaché au travers des principes de protection, de permission et de puissance, en définissant le cadre de travail entre le coach et le coaché mais aussi en l’informant de ce que sera le processus de coaching qui nous le savons suit une spirale principalement centrée sur l’écologie du client comme on peut le voir sur le schéma ci-après [1] :

Le processus de coaching en spirale

Durant ce processus, la posture de coach, sa valeur ajoutée, va résider alors dans sa capacité d’écoute et d’accueil, dans sa faculté de création du lien collaboratif de confiance coach-coaché, et dans sa capacité à identifier ce qui fait sens pour le client tant en position haute dans le cadre que basse dans l’entretien autour des valeurs de bienveillance, de neutralité et de non-jugement.

Et quelle que soit l’hypothèse de départ dans le sens où le coaché viendra suite à une opération de prospection un peu comme un enfant curieux face à une nouveauté ou alors en toute connaissance de cause via une démarche personnelle ou d’entreprise, la préservation de l’écologie du coaché ou du groupe de coachés face au déterminisme sera la priorité du coach.

[1] EMCC. (2020)

[2] FORMATION LC (2020)

[3] SPIRALE COACHING (2020)